Comment régler ses conflits en confinement ?

Comment régler ses conflits en confinement ?

 

L’épidémie du Covid-19 bouscule nos habitudes. Elle créée de nouvelles difficultés et génère des peurs. Les administrations, les institutions, les entreprises, les familles et les individus en sont impactées, chacun dans une mesure unique.

La paralysie que provoque le Coronavirus génère une incertitude sur, notamment, des situations telles que : payer ses factures, la crèche ou le loyer ; gérer la garde des enfants, un senior ou une hospitalisation ; s’organiser entre copropriétaires, actionnaires, et avec ses employés, ses fournisseurs, ses clients, ses concurrents ou collègues ; poursuivre une collaboration, un projet, une succession, une vente, une cession, un achat, un chantier ; etc.

Elle fait naître de nouveaux conflits. Les avocats le constatent.

Elle exacerbe - ou à tout le moins influence - certains conflits préexistants.

Il est actuellement difficile de recourir à la Justice, car cette dernière est elle-même ralentie par l’épidémie (à propos de l’incidence de l’épidémie sur les procédures civiles :http://www.alterys.be/fr/component/content/article/9-actus/36-les-modifications-aux-delais-de-procedure-civile-apportees-par-l-arrete-royal-n-2-du-9-avril-2020-quel-impact-pour-votre-dossier?Itemid=101

Une récente réglementation suspend les délais des procédures judiciaires et administratives, mais également des démarches administratives ou fiscales, notamment.

Certaines personnes peuvent se retrancher derrière l’excuse de l’épidémie pour ne pas exécuter leurs engagements. Derrière l’excuse, il peut néanmoins y avoir une réelle difficulté non exprimée.

Les parties ne parviennent pas toujours, par elles-mêmes, à créer un espace de dialogue permettant de trouver un accord satisfaisant, c’est-à-dire qui intègre les préoccupations de toutes les parties.

L’absence de possibilité de se rencontrer physiquement constitue une difficulté supplémentaire.

La crise peut également avoir pour effet une diminution de revenus qui empêche de charger un avocat de défendre son point de vue, au besoin en Justice.

La crise a surtout la particularité d’impacter tout le monde.

Aborder le conflit sous le seul angle du droit pourrait faire fi de cette difficulté, majeure pour les parties impliquées.

L’aide d’un tiers neutre, indépendant et impartial peut être utile. Ce professionnel pose un cadre confidentiel de négociation, et oriente les parties à se diriger ensemble vers un accord qui intègre les difficultés de l’autre partie.

Si la présence d’avocats constitue un atout pour le médiateur et les médiés, la médiation peut également se dérouler en leur absence.

Dans quatre situations sur cinq, la médiation permet de trouver un accord. Son caractère confidentiel assure un traitement sur-mesure imaginé par les parties, pour les parties, compte tenu de l’impact pouvant être variable du Coronavirus sur leur situation.

Nos médiateurs sont équipés pour organiser rapidement le contact des parties, la mise en place et le déroulement d’une médiation, tout en respectant les mesures de confinement et de distanciation sociale. N’hésitez pas à nous contacter : http://www.alterys.be/fr/contact

Pour plus d’informations sur la médiation : http://www.alterys.be/fr/modes-de-resolution/mediation 


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